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Pesée ratée
= combat annulé

Dans les sports de combat, la première bataille à mener est celle du poids : réussir sa pesée est inévitable. C'est aussi simple que ça, et tous les athlètes le savent. Mais l’erreur la plus commune que je constate est de penser que la nutrition s’arrête le jour de la pesée. 

Aussi, il n'y a aucun intérêt à suivre les préceptes de la nutrition sportive générale, qui suggèrent notamment une forte recharge glucidique (= en sucres) dans les jours qui précèdent le combat. Suivre ce principe revient à prendre le risque de réaliser un gros rebond avant la pesée et donc, ne plus être au poids. Même chose pour la nutrition spécialisée dans le fitness et les concours de musculation : l'effort à produire est totalement différent (sans oublier que les produits dopants y sont légion).

UNE STRATEGIE ALIMENTAIRE DE QUALITE VISE A 

  • être au poids ET en forme le jour J

  • optimiser le rapport poids/puissance
  • améliorer le ratio masse maigre/masse grasse 

  • cutter sans souffrir de fatigue

  • reconstituer après la pesée de façon optimale 

AU DELA DE CET ASPECT VISIBLE, UNE BONNE STRATEGIE ALIMENTAIRE VISE EGALEMENT A 

  • Renforcer les qualités physiques : force, endurance, explosivité, vitesse, lucidité

  • Eviter le stress de la pesée et les impacts associés (psychologiques, hormonaux...)
  • Préparer les rations d’attente entre les combats

  • Gérer les athlètes en double catégorie

  • Accompagner une transition sportive (souvent vers le MMA)

  • Prévenir d’éventuels Troubles du Comportement Alimentaire 

  • Déterminer un traitement prophylactique des processus inflammatoires

  • Gérer les jetlags et les différences alimentaires des pays organisateurs 

  • Éviter le dopage 

  • Adapter les jeûnes religieux 

  • Eviter fringales et frustrations

Beaucoup de légendes concernant la perte de poids ont lieu dans ce milieu, légendes véhiculées par les athlètes entre eux, sans trop savoir s’il n’y a pas plus efficace et moins restrictif. Par exemple, de nombreux combattants coupent les glucides très tôt, ne se nourrissent que de protéines ou encore courent à jeun et en combinaison de sudation des jours avant la date de la pesée. Ils accumulent ainsi de la fatigue de façon inutile, fatigue qui peut se ressentir à l’entraînement. Or, c’est aussi à l’entrainement qu’il faut exploser, car c’est là où toute la dimension psychologique du combattant se forge.

ENFIN, UNE STRATEGIE ALIMENTAIRE DOIT ABSOLUMENT ETRE INDIVIDUALISEE !

Et ce selon de nombreux facteurs : planification, horaires et type de séances, variabilité individuelle, sexe, ancrages alimentaires, digestifs, lieu du combat, durée du voyage, etc.

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